La physiologie des chakras

 

(© 1999 – 2014)

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On peut se demander pourquoi un nouvel article sur le système des chakras, après tout ce qui a été écrit sur le sujet, et tout ce qu’on trouve sur le net et dans les livres. Le fait est qu’on peut parfois lire à ce propos des choses étonnantes, diverses, accompagnées aussi de certaines omissions, volontaires ou non. Par exemple il est rarement dit que le fait de travailler au développement des chakras et de leur système associé les nadis, ne va pas sans le développement d’une force de kundalini, énergie essentielle intervenant dans ce système. Ou bien est rapporté cette idée que les chakras présentent les couleurs de l’arc-en-ciel de manière parfaitement ordonnée, si vous voyez ce que je veux dire, configuration que je n’ai jamais observé chez aucun individu après des milliers d’observations, malgré la multiplicité des phénomènes intervenant dans les chakras. Ou bien est omis le fait que la qualité d’énergie qui sera développée en tant que force de kundalini conditionnera totalement le mode structurel de développement et de ce qui viendra se placer dans le système. Du coup le système est présenté sans qu’on sache quel type d’énergie l’a construit et révélé ainsi. Tel je l’ai indiqué dans les autres articles, la forme du serpent que cela peut prendre, ou bien les dieux d’un panthéon quelconque qui viendront habiter les uns après les autres les différents chakras… Mais développez une Kundalini de nature christique par exemple, les chakras apparaitront comme des fleurs, ce seront les anges qui viendront les investir, et la Licorne représentante de la force viendra remplacer le serpent.Ainsi la physiologie subtile rattachée au développement de la kundalini peut présenter diverses variantes selon la qualité de l’énergie ou de la force en présence. Mais toujours elle empruntera ce que la tradition indienne appelle les nadis et les chakras, constante qui différencie les processus de développement de la kundalini par rapport aux autres développements. Par exemple, les méridiens décrits par la médecine chinoise sont autre chose, et régissent les différentes formes de développement du Chi, une force de vie d’une autre nature.
Il convient toutefois de différencier le système en lui-même, qui est ici le système des nadis et des chakras, de l’énergie qui emprunte ce système. Comme nous l’avons dit, selon le type d’énergie utilisée, le vécu et la forme de développement intérieur d’une part ne seront pas les mêmes, mais aussi la perception que nous aurons du système lui-même d’autre part marquera des variantes. Ce qui pourra donner différentes descriptions des chakras, émanant de différents auteurs. Malgré tout, le système en lui-même présente des constances et un rôle bien défini qui ne pourra échapper à un expérimentateur aguerri. Laissons de côté toutes les visions philosophiques, analogiques, ésotériques ou symboliques qu’on veut parfois rattacher à cette physiologie, pour ne voir que son aspect concret, aussi concret que peut-être la physiologie du corps, et qui apparaît lorsqu’on développe la sensibilité adéquate. Et comprenons ce qu’est le rôle de ce système.
Chakras11L’axe du système en lui-même constitue l’axe de la Sushumna, qui est en fait un conduit (nadi) composé de trois circuits gainés les uns dans les autres. Cet axe se superpose au canal de l’épendyme, canal physiologique du corps humain à l’intérieur de la moelle épinière, et se poursuit vers le bas jusqu’à l’intérieur du sacrum, et vers le haut jusqu’à trois centimètres au-dessus de la tête, en passant par le centre puis le sommet du crâne juste un peu en arrière de la fontanelle. Parmi les trois circuits il en est un qui s’arrête au centre du crâne, au niveau de l’épiphyse, en relation directe avec le centre de la conscience qui constitue habituellement l’ego (Ahamkara) et est relié directement au sixième chakra (Ajna). De la Sushumna, c’est le seul circuit qui fonctionne naturellement, l’énergie remontant du sacrum sous la forme du désir jusqu’à la psyché, c’est-à-dire la pensée consciente. Des deux autres circuits l’un, ascendant, joue le rôle de conducteur de la Kundalini, l’autre, descendant reçoit les forces divines et absolues pouvant s’exprimer à travers le septième chakra (Sahasrara). Vient se rajouter à ces circuits principaux, deux autres, appelés Ida et Pingala, partant du sixième chakra (Ajna) sur le front, vers les tempes, derrière les oreilles, puis descendant dans le corps le long de la nuque et dans le dos de chaque côté de la colonne vertébrale, pour se rejoindre à la base de la Sushumna dans le sacrum. Je n’ai personnellement jamais observé dans un état naturel, de descente en hélice ou entrecroisée, telles que représentées sur certaines gravures. La polarité Ida et Pingala manifeste la polarité psychique, celle du moi qui oscille en permanence dans la dualité solaire et lunaire. L’équilibre de la pensée ne peut jamais être atteint de manière durable car il est un équilibre instable tendant toujours à basculer d’un côté ou de l’autre. La pensée s’exprime à travers ces nadis en projetant l’impulsion du désir, le reliant directement à toute la conscience et l’autorité de l’individu héritée de l’expérience. Ainsi, le rôle de ces nadis est de relier directement la conscience psychique à la sphère vitale la plus basse, afin d’exprimer dans le corps le pouvoir et la volonté du moi de manière directe. On voit par cela que la relation désir/conscience s’exprime en un circuit fermé, de la conscience vers le désir par Ida et Pingala et du désir vers la conscience par l’un des trois circuits de la Sushumna, celui qui s’arrête au centre de la tête. Ce mouvement conditionne à lui tout seul le mode de fonctionnement habituel de l’individu.Le long de la Sushumna, et projeté par elle, se trouve le système des chakras dont les sept connus ne sont que les principaux. En effet, d’autres centres existent, soit sous la dépendance des chakras principaux, soit se développant ultérieurement au-delà du septième chakra lorsque l’individu grandit dans les sphères spirituelles. Notons simplement l’existence d’un chakra dans la paume des mains, sous la dépendance du quatrième chakra (Hanahata) et sous la plante des pieds, sous la dépendance du premier chakra (Muladhara). Un chakra constitue en lui-même une porte, une interface, pour utiliser un terme moderne. Il relie un aspect de la vie intérieure avec l’aspect extérieure lui correspondant, cet extérieur pouvant aussi faire partie de mondes subtils. L’individu se trouvant constamment projeté en avant par les désirs et le développement du moi, à travers Ida et Pingala, donne ainsi la primauté au premier chakra, celui qu’il suscite en premier, puis le second etc… Pour exemple, lorsqu’on sait que le premier chakra conditionne notre rapport à l’argent et les biens matériels, le lot commun sera de donner une priorité à cet aspect de la vie, avant, par exemple, la recherche du bien être sensuel régit par le deuxième chakra (Svadhisthana). Je ne m’attarderai pas sur la description visuelle des chakras, qui n’a d’intérêt que pour celui développant une sensibilité à leur propos, mais plus sur leur rôle et relation avec la vie et notre vie intérieure. Il faut toutefois savoir que chaque chakra présente un nœud en son point de liaison sur la Sushumna, nœud composé de cristallisations énergétiques et psychiques plus ou moins importantes, empêchant une bonne circulation de l’énergie dans le chakra lui-même mais également une bonne relation des chakras entre eux. L’état de sclérose des chakras et d’encombrement explique d’une part l’insensibilité qui les caractérise, et d’autre part la difficulté de développement de chacun d’entre eux. La pensée en elle-même a peu de pouvoir sur ce développement, même si l’esprit par projection est capable d’engendrer toutes sortes de phénomènes sur le plan subtil. Et c’est bien l’énergie de la kundalini qui reste essentielle pour leur activation. Ils peuvent néanmoins trouver naturellement un développement lorsqu’on exploite les activités de la vie leur correspondant. Mais pouvoir intervenir chez autrui sur ce système requière des compétences bien particulières, dans le domaine de la perception, du développement de nos propres chakras, et de la maîtrise des énergies.

Un chakra peut présenter différents états :

– Il peut être ouvert ou fermé, voir retourné, comme une fleur qui épanouit ses pétales ou les rétracte. Cet état peut varier dans le temps en fonction de notre état intérieur. Un chakra retourné dénote un traumatisme important dans le domaine de la vie correspondant, ou une maladie.- Il peut être peu ou fort développé. Le développement est progressif tout au long de la vie. Il intervient parce que nous donnons de l’énergie ou agissons dans le domaine de la vie correspondant au domaine de gestion du chakra. Lorsque l’exploration de ce domaine est complète, ce développement atteint un état de réalisation créant un éclatement du chakra mettant fin à toute séparation intérieure/extérieure dans le domaine de la vie correspondant au chakra. Il existe différentes formes de yogas, adaptées à la réalisation de chacun des chakras. Le karma yoga par exemple ou l’œuvre désintéressée développe le troisième chakra (Manipura) jusqu’à la réalisation de la joie intérieure et l’extinction de la peur, deux formes d’expression de l’énergie passant par ce chakra.- Il peut être vide ou plein d’énergie. Selon l’état d’ouverture ou de fermeture les conséquences en sont différentes. Un chakra ouvert mais vide d’énergie nous rends hypersensible et vulnérable dans le domaine correspondant. Un chakra fermé mais plein d’énergie, empêchera sa libre circulation créant à long terme un état de cristallisation de l’énergie pouvant entraîner des émotions négatives et des maladies. Ainsi, la colère par exemple, est un état de cristallisation de l’énergie dans le troisième chakra, expulsée violemment. Ou bien on constate presque toujours dans certaines maladies dont je ne ferai pas la liste ici, un état de fermeture du troisième chakra présentant un trop plein d’énergie et cristallisée depuis un long terme, souvent retourné. On pourrait multiplier les exemples.

– Il peut être encombré ou purifié. Toutes sortes de choses peuvent venir polluer un chakra, générées par notre mental, notre mode de vie, ou venant de l’extérieur. Ces encombrements ne font qu’amplifier la mauvaise circulation de l’énergie dans les chakras, et leur insensibilité.

Le système des chakras est relié au corps physique par le système hormonal et la plupart des plexus nerveux. Partant de ces chakras, à la fois à leur base et leur périphérie, se trouve une multitude de conduits subtils, les nadis. Le rayonnement énergétique de ce système peut être perçu chez un individu à travers l’aura.Des sept centres en partant du bas vers le haut, on distingue le premier appelé Muladhara situé dans le bassin, un peu vers l’intérieur, le deuxième Svadhisthana entre le nombril et le sexe, le troisième Manipura entre le nombril et l’appendice xiphoïde, le quatrième Anahata au milieu de la poitrine, le cinquième Vishuddha sur le cou, le sixième Ajna au milieu du front, le septième Sahasrara à la surface du crâne. Chacun de ces chakras a un rôle et une fonction bien précis et émet plusieurs qualités d’énergie, ayant chacune un rôle et une fonction bien précis.Retenons que le chakra du bas Muladhara est responsable de notre relation avec la matière. Il est en contact avec la terre et comme nous l’avons expliqué, relie directement le corps physique à l’aspect psychologique de l’être humain par l’intermédiaire du désir. Son ouverture et équilibre se traduit par un détachement et un état de lucidité concernant les choses matérielle, et engendre une disponibilité d’esprit pour le spirituel, une faculté de pénétration et de discrimination psychologique très poussée et très profonde dont le résultat extérieur est une grande vitalité, s’exprimant, en particulier, dans l’action créatrice.

Le deuxième chakra Svadhisthana est en relation directe avec le corps physique et en régularise toutes les fonctions de cohésion et de consistance. Il entretient au niveau psychologique un état de bien-être et de détente. Il est directement relié à notre affectivité et à toute la sensorialité du corps. C’est le centre d’expression du plaisir. Pour entretenir la santé de ce chakra il est nécessaire de développer une relation saine au corps, de faire suffisamment d’exercices physiques, et d’adopter une alimentation correcte, une bonne hygiène de vie, d’aimer son corps.

Le troisième chakra Manipura est un accumulateur d’énergie, il nous délivre l’énergie physique et nous met en relation avec la vie sociale. Ce chakra régit aussi certaines fonctions organiques, la vitalité du corps et son aspect dynamique, ainsi que la santé. Chaque fois que nous sommes malades, ce chakra est perturbé et perd de l’énergie. Il intervient également dans les fonctions digestives. Un excès d’excitants et de toxine détruit son bon fonctionnement. Son ouverture se traduit par la joie, la compassion dans le sens bouddhiste du terme, une bonne santé. Son bon développement nécessite une certaine intégration sociale, une activité sociale créative et bien vécue. Dans notre société occidentale c’est le chakra le plus perturbé. Une humanité qui aurait reconquis sa spiritualité réorganiserait toute la société de manière différente, ce qui aurait pour conséquence le plein développement de tous les chakras.

La pratique du hatha yoga intervient directement sur le développement du deuxième et du troisième chakra. Pour développer plus particulièrement le deuxième chakra, on pratiquera des postures en statique, pour le troisième, des mouvements en dynamique, l’énergie du troisième étant rattachée aux mouvements et aux muscles.

Le quatrième chakra Anahata est responsable de toutes les formes de relation, de communion, de contact. Il régit aussi les sentiments, les émotions positives de la vie amoureuse. Inversement ce sont aussi souvent ces aspects-là qui perturbent ce chakra, si l’émotion devient négative. C’est aussi à ce niveau que s’expriment les conflits internes du moi, même si leurs origines sont ailleurs. Chaque fois qu’on résout un conflit, on rend ce chakra disponible, et on l’ouvre un peu plus. C’est aussi le lieu d’expression de l’être, de l’âme. Donc plus nous développons l’être intérieur plus ce chakra va grandir. Mais chaque fois que nous nous isolons, ce chakra se ferme et souffre de perturbations. Il faut différencier l’isolement de la solitude. L’isolement est une coupure volontaire vis à vis des autres, ou de quelque chose. Lorsque ce chakra est fermé à cause de l’isolement, on peut avoir beaucoup de mal à retrouver le contact avec les autres.

Inversement si ce chakra est bien ouvert, nous pouvons nous retrouver totalement seul sans que cela nous pose de problème, parce nous n’aurons pas cette sensation de coupure. Pour développer ce chakra, il faut donc, d’une part aller vers les autres et d’autre part, essayer de résoudre nos conflits.

Le cinquième chakra Vishuddha intervient dans la relation à la pensée et à l’expression de soi. Il est en relation avec notre mental analytique, la réflexion. Pour bien le développer, il faut apprendre à s’exprimer. Cela ne veut pas dire s’exprimer de manière inconsidérée et dire n’importe quoi. Mais les registres de l’expression peuvent aussi être très divers et passer à travers des actes, des gestes, de la créativité. Chaque fois qu’on pense devoir exprimer quelque chose d’une manière ou d’une autre, il faut essayer de le faire. Ce qui veut dire aussi dépasser nos peurs. Si nous avons trop de peur, cela bloque le troisième chakra (Manipura) et empêche l’expression. C’est pour cette raison que les blocages du troisième et du cinquième chakra sont liés. Si nous débloquons l’un, souvent nous débloquons l’autre.

La réflexion est la capacité à prendre en charge notre pensée, notre mental, sans le laisser s’exprimer de manière inconsidérée. Et la réflexion amène à la synthèse du mental. Une pensée synthétique, consiste à mettre en relation un certain nombre de pensées pour n’en faire qu’une seule, ce qui peut diminuer le flux de la pensée jusqu’à son silence, tout simplement parce que la pensée arrive à sa propre compréhension.

Le sixième chakra Ajna régit notre relation au psychisme et à la conscience. C’est aussi à partir de là que s’exprime la volonté du moi. Ici se trouve le centre de la personnalité, c’est à dire l’ego autour duquel elle se construit.

Lorsque ce chakra est fermé, cela se traduit par de l’orgueil, de l’ambition, un ego qui a tendance à se  développer. Ouvert, cela nous met en contact avec nous-mêmes. C’est donc à travers la connaissance de soi qu’on peut développer ce chakra mais aussi la connaissance de tous les mécanismes liés au fonctionnement de la conscience, au fonctionnement de la création, du monde, de l’univers. Chaque fois qu’on comprend quelque chose cela contribue à développer ce chakra. Par exemple, à travers cette lecture, si vous voyez comment fonctionne la relation des chakras avec l’énergie, avec la vie, le psychisme etc., cela développe le sixième chakra. A condition, bien entendu, que cette compréhension ne soit pas seulement intellectuelle mais bien réelle, c’est à dire qu’elle soit une perception du fait. Lorsque cette perception du fait est là, il n’y a pas besoin de retenir. Si on cherche à retenir, c’est qu’on n’a pas vu. Là se trouve toute la différence entre le développement de l’intelligence et le développement de la conscience. La conscience fonctionne par une accumulation de connaissances, alors que l’intelligence fonctionne par une perception directe des choses. On ne garde rien en souvenir mais cela apparaît à la conscience lorsqu’on en a besoin. La compréhension directe à travers l’intelligence crée un état d’illumination à l’instant où on comprend. C’est comme un éclair. J’ai vu, j’ai compris ! Mais l’instant d’après on ne sait plus ce qu’on a compris, parce que cela est intégré directement. Si en lisant ce texte vous cherchez à avoir des connaissances, ce peut être intéressant pour alimenter votre réflexion. Mais Il serait beaucoup plus intéressant que vous compreniez directement de quoi l’on parle. Lorsque la compréhension reste intellectuelle, c’est le cinquième chakra qui est nourri.

Le septième chakra Sahasrara nous met en relation avec les plans subtils, la spiritualité, le Divin. Pour développer le septième il n’y a rien de mieux que l’état d’humilité, l’abandon de soi, la confiance. La confiance peut être simplement la confiance en la vie, la confiance dans les autres, en soi.

Mais c’est aussi chercher le développement intérieur. Si nous sommes trop matérialiste nous regarderons toujours vers le bas, sans jamais se donner la possibilité de développer le septième chakra. En revanche, si nous aspirons à une évolution, un développement intérieur, à une créativité, à une plus grande liberté, à ce moment-là nous contribuerons à développer ce chakra. Un tel développement ne passe pas forcement par le yoga ou un travail de kundalini. Le septième c’est aussi la relation au Divin, mais une relation qui soit réelle, qui ne soit pas intellectuelle. Si nous avons une croyance en une certaine conception de Dieu, doublée d’une relation d’ordre sentimental avec cette conception, dans une projection de la pensée, ou une idée de ce que sont ou ne sont pas Dieu, la spiritualité etc., ceci n’est pas une relation directe. Ici nous parlons d’ouvrir une relation directe avec le Divin. Cela ne passe pas par une idée, c’est quelque chose de vivant. C’est ce qu’on appelle la vie spirituelle.

Éviter le matérialisme excessif ne signifie pas non plus qu’on ne doit pas être matérialiste, mais plutôt qu’on ne doit pas l’être exclusivement. Il convient aussi d’éviter le dogmatisme, car cela enferme l’esprit dans la croyance et le rend aveugle. Si vous ne vérifiez pas ce que vous lisez ici ou ailleurs et que vous l’acceptez tel quel, ce sera de la croyance aveugle. Au lieu de vous ouvrir vers le haut, cela va vous enfermer dans votre propre esprit. Or, tout ce qui est enfermant, limitatif, tous les systèmes sont à éviter. De même si nous pensons que le moyen que nous utilisons pour évoluer constitue le seul, l’unique, ou le plus parfait des moyens pour atteindre notre objectif, nous nous enfermons alors dans un système, tout ceci constitue notre autorité, nos croyances. Et même si nous sommes certains que ce que l’on dit est juste, nous pouvons établir cela comme un dogme, et nous enfermer l’esprit. Aller en sens contraire de ce mouvement est acquérir l’humilité, la simplicité, l’abandon de soi, la confiance, la liberté. Et cela ouvre le septième chakra.

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